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  • jacques909
  • 27 mai 2024
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 31 mai 2024

Lundi 27 mai 2024

Samedi passé, j’ai regardé sur le canal 14 de la TNT, le film de Ken Loach « Moi, Daniel Blake », Palme d’or au Festival de Cannes de 2016, et ensuite la soirée de clôture du même Festival, version 2024. J’ai été sidéré par le décalage entre ces deux émissions.


Le film tout d’abord : je ne connais pas les conditions sociales en Grande Bretagne mais, moi qui suis plutôt un libéral, j’ai été scandalisé par le peu d’humanité et les insanités des conditions que l’administration britannique accorde aux plus démunis. Une administration ubuesque, des agents se cachant derrière les règlements pour humilier et pour décourager les plus récalcitrants.

A mon âge, j’ai une très forte pensée pour tous ces gens qui ne s’en sortent pas avec les outils numériques et qu’on laisse sur le carreau, sans aide ni considération. Je ne suis pas de gauche, loin de là, mais je pense que n’importe quelle administration gouvernementale ne devrait pas permettre que ces choses là arrivent. C’est un pur scandale et c’est formidable qu’un cinéaste comme Ken Loach aie eu le courage de faire ce film pour dénoncer toutes ces injustices, et qu’il ait obtenu la Palme d’Or. Merci au jury du Festival 2016.


La seconde partie de la soirée était consacrée à la soirée de clôture du Festival de Cannes 2024 et à la remise des prix.

Quel contraste avec le film : que du beau monde ; élégance et paillettes. Discours un peu convenu, plein de bonnes intentions, parfois un peu abscons. Georges Lucas y a reçu une standing ovation de près de 5 minutes et son ami Francis Ford Coppola, très souriant, lui a remis la Palme d’or d’honneur. Un grand moment d’émotion et de célébration des plus grands. Pour ma part, je n’aime pas les films de Lucas et les effets spéciaux, genre Star Wars. Je préfère de loin les films de Coppola, Eastwood ou Sydney Pollack.

Le Festival est un lieu fantasmé, où la frivolité se mêle au paraître, à l’argent, car on y fait des affaires, mais aussi à la beauté que peut procurer le cinéma, qui permet de s’évader de son quotidien, le temps d’une séance. C’est aussi la fascination des gens ordinaires pour un monde extraordinaire, un peu mystérieux, où évolue des gens hors du commun.


Le cinéma est une industrie, mais c’est aussi une belle invention culturelle, qui, depuis mon adolescence m’a toujours fascinée. J'y passais mes week-ends à raison, parfois, de trois séances par jour, surtout le dimanche, car je m'ennuyais et j'avais le vague à l'âme. A cette époque, comme le chante Aznavour, je haïssais les dimanches. Alors le cinéma, c'était mon dérivatif préféré. Un monde où l'on s'évade et dans lequel on ne vit que l'histoire qui nous est racontée.

 
 
 
  • jacques909
  • 25 mai 2024
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 31 mai 2024


Samedi 25 mai 2024

Pour mon premier post, je vais vous parler de la région dans laquelle j'habite avec mon épouse.

La Costa Brava, en Catalogne espagnole, est une région bénie des dieux. Elle est connue depuis des lustres par les touristes provenant principalement de l'Europe du Nord, mais aussi beaucoup de Français, puisque la Catalogne a une frontière commune avec la France.

Contrairement à bien des idées reçues, surtout en France, la Costa Brava et son arrière-pays, recèlent de magnifiques trésors culturels et architecturaux. Le plus célèbre est le triangle de Dali entre Figueres, où se trouve le musée consacré à son œuvre, Port Lligate proche de Cadaquès où se trouve sa maison, que l'on peut visiter, et le petit village de Pubol qui abrite le château que Dali a offert à sa muse Gala. A part Cadaquès, très célèbre, quantité de petits villages médiévaux parsèment la région. A mon avis, si vous séjournez sur la Costa Brava, il ne faut pas manquer, à l'intérieur des terres, Besalu, citée médiévale parmi les mieux conservées ; plus proche de la côte, Peralada et son château ; Pals, charmant village perché ; Begur, d'où la vue sur la côte méditerranéenne est époustouflante, ainsi que ses superbes criques qu'il vaut mieux éviter en très haute saison, tant la fréquentation y est importante. Si vous continuez vers le sud, sur la route côtière qui offre des vues magnifiques sur la mer, les villages de Tamariu, de Llafranc et surtout de Calella sont à visiter. Vous pourrez vous prélasser sur les petites plages de sable fin et apprécier la gastronomie locale dans les nombreux restaurants du bord de mer. Un peu à l'intérieur des terres, le village de Peratallada vaut plus qu'un détour, ainsi que Monells, petit village médiéval parfaitement conservé et qui est pour moi la perle, car peu connue des touristes. Si vous êtes un adepte de la plongée sportive, c'est à L'Estartit que vous séjournerez, car les îles Mèdes à 1km du port, est un spot connu dans toute l'Europe.


La Costa Brava, délimitée au nord par Port-Bou et au sud par Blanes, est faite de splendides longues plages séparées par des falaises abruptes, en particulier depuis Llança et le cap Creus, qui délimite au sud le golfe du Lion, la baie de Rosas, le massif de Montgri et la baie de Pals. En comparaison de la Côte d'Azur et même de la côte des Maures en France, elle est relativement peu construite, contrairement à ce que les reportages de la TV française le laisse croire. A part les grands centres que sont Rosas, Empuriabrava, la plus grande marina d'Europe, la région de Palamos à Sant-Feliu-de-Guixols, la côte est faite de garrigue, de marais dont certains sont des réserves naturelles pour les oiseaux migrateurs, de terrains agricoles où l'on cultive, riz, fruits et légumes. De grandes portions de la côte sont constituées de collines boisées de pins parasol, de chênes verts, de petites plages de sable fin entourées de falaises tombant à pic dans la mer. Mais il faut dire que les constructions de villas et de résidences secondaires sont de plus en plus présentes. Comme partout, l'immobilier grignote de plus en plus les espaces verts. Plus au sud, la petite ville balnéaire de Tossa-de-Mar et son château est incontournable. Blanes, est la dernière ville balnéaire au sud de la Costa Brava. Très fréquentée en haute saison, elle est la ville préférée des riches touristes russes en Catalogne qui, depuis la guerre en Ukraine, ont désertés le pays.


Météo ensoleillée la plupart du temps, protégée des perturbations venant de l'ouest grâce aux Pyrénées, la région est très agréable à vivre. Ceci d'autant plus que, pour des retraités comme nous, le coût de la vie y est plus favorable qu'en France et pratiquement la moitié qu'en Suisse. Le système de santé y est particulièrement bien organisé et peu cher. Nous pouvons faire la comparaison avec la France, où nous avons vécu durant 10 ans, avec la Suisse avec son système très performant mais excessivement onéreux et avec l'Allemagne d'où est originaire mon épouse. L'inconvénient est la langue, car le catalan est difficile à apprendre bien que pour certains aspects, il s'approche du français. Tous les Catalans parlent le castillan. Mon épouse s'y est mis admirablement car elle est très studieuse par rapport à moi qui est plutôt flémard. Mais je me débrouille !!!


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Une vue de Calella

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Le port de L'Estartit au nord de la baie de Pals

 
 
 
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